D'habitude, quand je relis un truc que j'ai écrit, je ris beaucoup, et un j'ai un peu de peine pour moi. Je suis extrêmement compatissante envers moi-même. Mais quand je relis « La Saga de l'été », je me dis que la collection harlequin et tous les mangas du monde n'ont encore pas atteint ce degré de pitoyabilité. Et pourtant, en livre à l'eau rose bidon, y'a de quoi faire une belle coupe du monde. Eh bah moi, je ne serais peut-être pas le prochain Victor Hugo ni Frédéric Beigbeder, mais je suis la plus grande écrivaine de romans clichés-happyendé d'amour de tous les temps. Vous me direz, c'est déjà ça de pris.
Il faut que j'arrête les tableaux classiques, moi.
La petite chanson de mégalo dans le ton : McFly's I wanna hold you.