La découverte d'hier après-midi, c'est ça. Pour une fois que le héros est méchant, j'adore. Enfin, méchant...tout est relatif. Et dire que je ne l'avais pas lu parce que trop de choses à faire. C'est terrible. Shame on me.
Je ne vous raconte pas l'histoire, ce bouquin est un best-seller, ça devrait pas être trop difficile de trouver quelqu'un qui vous en parle si ça vous intéresse. Et puis là, j'ai pas le temps.
"Les Fowl étaient restés fidèles à leur manoir au cours des années, surviviant aux guerre, aux émeutes et à divers controles fiscaux".
"Je m'ennuie mais je suis vivant."
"Il y avait eu une époque où les commandos de Récupération tiraient d'abord et où ils ne répondaient jamais aux questions qu'on leur posait après."
"Comme si ce récit ne comportait pas suffisamment de personnages dépourvus de moralité".
"Pour dire la vérité, Butler en avait assez de soulever des barres de fer mais la direction du collège avait lui avait catégoriquement réfusé l'autorisation d'installer un lit de camp dans la chambre d'Artemis.
Et lorsque le jardinier avait découvert la cachette du garde du corps, tout à côté du trou 17 du terrain de golf, on lui avait également interdit l'accès du parc de l'école."
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Eoin Colfer/Artemis Fowl
Je reprends, désolée pour hier.
Artemis Fowl, donc. Comme le dirais Jon Spiro (et non pas Jack Sparrow) c'est pas un prénom de fille, Artemis ?
Eh bah non, loupé.
Arty (encore un à rajouter à la liste des "y", Madly/ mais qu'est-ce que c'est moche) a douze ou treize ans selon le tome, c'est un génie, un génie du Mal. Enfin, c'est ce qu'il pense. Nous, on aura plus tendance à juste le trouver génial, parce que dans les livres, il s'arrange toujours pour sauver le Peuple (des Fées) et même Butler de temps en temps, histoire d'avoir une raison de baisser son salaire. On l'aura donc compris, Artemis n'a que l'apparence du méchant. C'est un peu le genre Arsène Lupin : hors-la-loi mais attachant.
Quant à ses aventures diverses et variées, en costume Armani ou alors avec l'uniforme de l'école (qui n'a hélas rien à voir avec une robe de sorcier), elles se déroulent sur quatre volumes (suite? j'en sais rien, j'en suis à la moitié du troisième).
Dans le premier, là, c'est vrai qu'il peut passer pour une raclure. Après tout, l'histoire commence quant il enlève Holly Short, capitaine des FAR (Forces Armées de Régulation) pour l'échanger contre beaucoup d'or des fées. Ce qui réussi plus ou moins, sauf quand un troll défonce la porte de son manoir, et que Mulch Diggums se fait la malle au nez et à la barbe de Butler, le garde du corps de l'héritier des Fowl, avec une partie non négligeable des lingots d'or.
Le deuxième est assez marrant. Dans celui-ci, une fée mal intentionée et un FAR avide de revanche combinent un truc pour s'emparer du pouvoir à Haven-Ville, la capitale du monde souterrain où vivent les Fées, donc. Soupçonné d'intelligence avec l'ennemi, Artemis est interrogé, mais non, c'était pas lui. Etonnant. Enfin voilà, le deuxième tome raconte comment Root, Holly, Butler et Arty sauvent les fées et récupèrent Artemis senior, aux mains de la Mafiya russe.
Et le troisième, c'est compliquééééééé. Pour faire simple, Artemis fait le con (eh oui, ça lui arrive, un peu trop régulièrement pour un génie dans son genre) et implique les Fées dans une sombre histoire d'espionnage industriel.
Pourquoi ai-je aimé, alors que Mme Marcadet soutient mordicus que c'est de la lecture de niveau collège ? [D'ailleurs, dans ce cas, il faudra m'expliquer ce que ça fout au CDI du lycée, avec le Livre des Etoiles]
Eh bah moi, j'aime les héros anticonformistes. Les conformistes aussi, mais ça, c'est souvent parce qu'ils ont des arguments en leur faveur. Un dragon, par exemple.
Mais Artemis, il est hautain, il a pas d'amis, il ne se rend même pas compte qu'à son âge, on devrait jouer à la Playstation plutôt que de reprendre les (louches) affaires familiales, kidnapper des fées et faire chanter des mafieux américains. Mais c'est pas moi qui vais le lui dire.