Jeudi 14 septembre 2006 à 18:00

RMST version 1 ?

L'après midi était déjà avancé lorsque qu'une jeune fille d'une quinzaine d'années, un sac de classe sur le dos,  remonta la rue peu fréquentée qui desservait la partie sud du quartier.

   Elle était grande, mince et très jolie. Son visage aux traits réguliers affichait un air rêveur, plein d'intelligence mais aussi de malice. Maëllia pénétra dans le jardin d'une très vieille bâtisse, un rien sinistre, à la façade couverte de lierre. Le verger semblait abandonné et l'énorme porte qui couronnait le perron avait l'air condamnée. Sans se rendre compte le moins du monde de l'étrangeté de sa présence, Lia se dirigea vers l'entrée, sortit de sa poche une grande clef de fer et l'introduisit dans la serrure. La porte s'ouvrit dans un bruit aigu, perçant, sur un vestibule poussiéreux. Mais la poussière n'était pas le plus surprenant dans cette pièce. Une personne normale se serait étonnée, voire effrayée, devant l'étrange phénomène qui s'y produisait, mais pas Lia ; elle était bien trop habituée à voir  l'intrigante brume bleutée qui voletait dans la pièce, en masquant l'autre extrémité, et à l'utiliser. Car cette « brume » n'en n'était pas une, enfin, pas vraiment. En réalité c'était un passage, ou une sorte de portail, aménagé afin qu'elle puisse rentrer chez elle, dans le Monde Intermédiaire. Lia entra, referma la porte sur elle après avoir jeté un regard alentour. Elle accrocha la clef à un clou planté dans le mur et marcha en direction du fond de la pièce. La brume l'enveloppa voluptueusement ; un instant plus tard, elle se dissipa : Lia avait disparu.

Ou RMST version 2 ?

Estar s'éveillait lentement, sous le soleil d'une magnifique journée de printemps. Ce jour était le premier de l'an 1016 après la Découverte, la découverte du Monde Intermédiaire. Chacun se réjouissait d'assister aux festivités, grandioses, organisées par la Maison Royale d'Avenin, pour fêter la nouvelle année.

   Le palais bouillonnait déjà de l'effervescence des cuisiniers, commis, valets et autres domestiques, tandis que leurs maîtres sommeillaient encore. Dans les jardins, on dressait les tables, immenses, qui devraient recevoir les grands du royaume pour le traditionnel banquet.     Les arbres centenaires observaient ce remue-ménage avec une bienveillance mêlée d'amusement.

   Le roi Floraven, qui était une des rares personnes à s'être extirpée du lit avant dix heures, parcourait à présent les couloirs de l'aile réservée à sa fille aînée, la Première Princesse Maëllia. Il avait appris la veille que celle-ci avait renoncé à participer à la pièce de théâtre montée par les jeunes gens de la cour royale, ce qui était en totale opposition avec la vieille tradition qui exigeait que chacun participe à la préparation des fêtes de la Découverte. Or, en tant que princesse, Maëllia ne pouvait se le permettre.

   En soupirant, Floraven songea que le caractère de cette enfant finirait par le rendre chèvre, sans parler des scandales que cela pouvait provoquer. Frappant à la porte du boudoir de sa fille, il repensa pour la énième fois à la ressemblance entre sa défunte épouse et leur fille, avec mélancolie.

   Gwendoline de Field, la jeune intendante de la princesse, ouvrit la porte. C'était une jeune femme de quelques seize ans, aux grand yeux bruns et aux cheveux ailes de corbeau. Son visage charmant semblait toujours absent et rêveur, bien que son caractère soit du plus grand des pragmatismes et d'une sage réserve. Gwendoline afficha une surprise polie en reconnaissant le roi. Celui-ci n'avait pas coutume de rendre visite à ses enfants, préférant les faire venir à son cabinet particulier s'il désirait leur parler.

-          Votre Majesté, dit-elle en s'inclinant brièvement, que nous vaut l'honneur de cette visite ?

-          La princesse est-elle levée ? s'enquit Floraven.

-          Bien sûr, je vais la chercher.

   Laissant le souverain dans le petit salon, la jeune femme se glissa par une porte, qu'elle referma silencieusement.

Je sais, ça n'a rien à voir. C'est bien pour ça que je demande.
Par murderer le Vendredi 15 septembre 2006 à 21:37
version deux pour moi, je la trouve + originale
Par lulukarma le Mardi 19 septembre 2006 à 22:50
ah bin moi version 1 !
Par anotherworld le Mercredi 20 septembre 2006 à 15:00
franchement, vous auriez pu vous mettre d'accord, ç'aurait été bcp plus simple ! ^^
 

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