En période d'examen, les articles fleurissent pour nous parler de ce fléau de la vie étudiante. L'exam, c'est le truc qui vous ramène brutalement sur terre après avoir apprécié la douceur de la glande vie étudiante pendant un semestre. Cette période varie de 1 semaine à 1 mois selon le type d'individu, de révision et d'études suivies. Toutefois, s'il y a bien un facteur commun qui nous rassemble dans ce moment difficile, qu'on soit à Paris ou à Marseille, en fac de droit ou de socio, en concours ou en partiel, c'est bien le stress. Plus ou moins visible selon le type d'individu, de révision et d'études suivies, on lui doit des symptômes étranges tels que :
- L'inexplicable disparition de la réserve de chocolat (voire de Mikado au chocolat)
- La perte partielle ou totale de patience (quoique chez certains ce soit constant)
- L'incapacité à tenir une conversation dont le sujet serait autre que les examens (en général ça se limite à vos camarades de classe)
- Une certaine déconnexion de la vie sociale courante (si vous en avez une)
- L'inexplicable disparition de la tablette de chocolat que vous venez de racheter.

   Qu'importe, ç'a été l'occasion pour moi de mener une intense réflexion personnelle sur les costumes super-héroïques (ça me rappelle une scène des Indestructibles...). Le super-héros qui se respecte se doit de porter un costume, sauf le type bleu dans Watchmen dont le nom refuse obstinément de me revenir et qui se balade à poil ou en slip. Les autres, en général, sont plutôt conventionnels et mettent de jolis vêtements avant d'aller sauver les Etats-Unis le monde. Mais là, tous ne sont pas égaux.
   Pas égaux parce qu'ayant été créés à des périodes plus ou moins lointaines, leurs fringues sont fortement influencées par ces époques. De fait, ces costumes ont plus ou moins de mal à suivre les modes de l'époque, au rythme des blockbusters qui nous sont servis par Hollywood. 

   Mais celui qui a eu le moins de bol dans l'affaire, d'après moi, c'est Superman. Pensez-y une minute. Batman, hormis le masque un peu étrange, il est tout en noir, c'est indémodable. Spiderman s'en sort plutôt bien, même si l'association du rouge et du bleu m'a toujours laissée perplexe (un vieux relent de drapeau, sans doute). Mans Superman....le mec part avec un gros handicap de couleurs (rouge et bleu, j'en ai déjà parlé), de ceinture jaune et autres slips écarlates. Difficile d'adapter ça pour faire un peu plus...enfin, un peu moins... Bref. (ci-dessous les versions Superman IV de 1987 et Superman Returns de 2005).


 

   En fait, je me suis aperçue que j'avais très légèrement raté mon examen de ce matin en confondant risque naturel, anthropique et technologique. J'avais pas besoin de ça, j'ai déjà tellement la flemme de bosser pour mes partiels que ça me déprime encore plus. Je dois résister à toutes sortes de tentations qui deviennent toujours plus violentes en période de travail intensif (du style : "tiens, si je tondais le chien ? Il aurait mon chaud" ou alors "Tiens, je vais essayer ma nouvelle recette de glace à la vanille et mettre des M&N's dedans, si ça se trouve c'est bon"*). Est-ce que tout le monde vit la même chose ou est-ce une particularité liée à ma flemmingite ? Je me pose toutes sortes de questions philosophiques...

    La musique a une grande emprise sur moi. Jouez-moi un solo de guitare ou un morceau de piano et vous pouvez faire de moi (à peut près) ce que vous voudrez. 

   Merde, cette introduction est far too serious pour un blog comme le mien. 

   Bref, si vous deviez faire un top 10 des instruments qui vous font rêver, vous mettriez quoi ? (Quand je dis top 10... je ne suis même pas sûre de pouvoir en trouver 10). 
   Listons :
1) Le piano. J'en joue, mais je suis comme qui dirait une quiche. Je parle d'un piano level supérieur.
2) La guitare. Le top de la sensualité, de la simplicité, et du rock. Passion pour la guitare sèche. 
3) Le violon. Traumatisée par Vivaldi, je crois. Peut-être aussi par Hisaishi et la BO du Dernier Samouraï. 

   Je suis déjà bloquée au 4. J'arriverai jamais au top 10. 

4) Mettons le clavecin. Parce qu'un Bach au clavecin, ça en jette.
5) Le violoncelle. J'ai deux ou trois chansons "gothiques" avec un accompagnement au violoncelle qui dépouillent (devinez à qui j'ai piqué cette expression ?).  Et puis il y a ce morceau de classique sublime dont j'ai oublié le nom, à lui tout seul il me donne envie de devenir violoncelliste. 
6) La harpe. Instrument plutôt discret mais qui m'a laissé un marque indélébile à l'âge de trois ans dans la BO de La Petite Sirène. 

   Là je sèche. Je me réserve le droit de modifier cette liste ultérieurement. 

 

    J'ai un peu disparu ces derniers jours. D'abord parce que je suis en vacances, je ne peux donc pas écrire d'article pendant mes cours ennuyeux. En plus, j'ai regardé les 50 épisodes de Code Geass en quelque chose comme deux jours (mon dieu, je me fais peur en réalisant ça), ce qui m' a permis non seulement d'échapper à la foule qui a envahi ma maison pendant les vacances mais en plus de passer le temps entre deux pauvres séances de révisions. Bref. 

   Hier, c'était mon anniversaire, à l'occasion duquel, comme de juste, les parents présents se sentent obligés de vous raconter le jour de votre naissance en long en large et en travers. Ma naissance a été, semblerait-il, une vraie partie de plaisir. Peux pas vous dire, je m'en souviens pas. Enfin, bon, tout ceci pour dire que, le sujet dérivant, on en est arrivé à la "programmation" des naissances. Qu'est-ce donc ? Eh bien, ma mère ayant subi 3 césariennes sur 4 accouchements, elle m'a expliqué que les médecins planifiaient ce genre d'opération à l'avance (logique, pour une opération), et que donc, en gros, ils choisissaient le jour de la naissance d'un enfant en fonction de leur planning, week-end et autre vacances.
   Et moi, petite fille naïve, j'ai trouvé ça révoltant. Décider de la venue au monde d'un pauvre gosse qui n'a rien demandé (pour l'instant) pour remplir un planning, je sais pas, ça me choque. 

  Bon, j'en ai marre. Avec un grand "m". Pour une raison ayant trait aux mystères de la vie, l'habillage que j'ai fait ce matin ("Juste Blanc") ne s'affiche pas partout pareil, ni partout correctement. Je m'en excuse, mais je suis totalement impuissante, je ne sais plus quoi faire. Je vous présente donc mes plus plates excuses pour ce manquement à l'esthétique. 
 

 Histoire de ne pas mourir idiote, aujourd'hui, je suis allée voir Alice version Burton. Finalement, j'aurais pu ne pas y aller histoire de préserver mon porte monnaie. Oui, car non seulement j'ai pas aimé le film (quoique nous pouvons saluer deux ou trois emplois magiques de la 3D) mais en plus je me suis faite empapaoutée. C'est un mot que mon père utilise pour éviter le mot vulgaire, il est follement pittoresque. Donc je me suis faite empapaoutée parce que le cinéma dans lequel je suis allée n'utilisait pas le même système de 3D que ceux dans lesquels j'étais allée avant, bref; j'ai dû racheter des lunettes alors que j'avais bien fait attention à amener les miennes. En plus elles étaient diablement laides. 
   Je me demande à quel point les distributeurs nous prennent pour des cons, quand même. La 3D c'est joli, mais est-ce que ça vaut 2€ de plus par place ? 

 Hier, à l'heure où normalement je subis un cours plus ou moins soporifique d'histoire médiévale, j'ai embarqué mon petit frère et nous sommes allés voir Dragons tous les deux. Vous ne le savez peut-être pas, mais j'adore les dragons depuis que je suis successivement tombée amoureuse de Saphira (Eragon) et de Pupuce (Shrek). Ceci ajouté à ma passion pour les films d'animation, vous comprenez bien que je ne pouvais pas rater ça.
   Nous voilà donc partis pour Dragons en 3D parce que mon Nabo de petit frère a insisté. Moi, après mon expérience d'Avatar 3D, j'étais moyennement chaude. Et puis, 18€ pour deux places de cinéma, ça me reste encore en travers de la gorge. Autant dépenser 46€ de bouquins divers avant d'y aller ne me gène pas, autant payer sa place un bras me défrise. 
   La cherté et l'inefficacité des services du multiplex ayant encore une fois défrayé la chronique, nous finîmes par nous installer à notre place, bien au fond de la salle. De là, deux conclusions s'imposent :
1) Je veux toujours devenir un Dragon Rider. Et je veux son dragon improbable avec des yeux bien expressifs. En plus, il est noir, c'est pas trop salissant.
2) Vivement que mon frère entre en section internationale et progresse en anglais, je pourrais l'emmener voir les films en VO.

   A part ça, disons que, pour mon plus grand plaisir, je supporte bien la 3D pour peu qu'il y ait un espace suffisant entre moi et l'écran. Sinon, ce film était magique et s'adresse à tous les publics (il y avait fort peu d'enfants dans la salle, allez savoir pourquoi). Je vous le recommande si vous avez 15€ à dépenser et une heure et demie de libre.