Samedi 6 février 2010 à 14:18

    Bon, les gars - et les filles, ne soyons pas chiens - un de mes chef-d'oeuvre articulaire (oui, c'est l'adjectif qui se rapporte à "article") a disparu, j'ignore comment, dans les méandres de l'éditeur Cowblog. Je pense que le fait que ma batterie ait lâché pendant que je l'écrivais n'est pas étranger à cette perte. 

   De fait, je propose de porter le deuil un moment. Je vais compter jusqu'à 10. 



   Voilà, c'est fait. Reprenons. 

   J'étais venue faire un sondage : parmi vous, chers et assidus lecteurs, qui parle à sa télé ? Plus exactement, qui entretient une conversation avec un personnage fictif se mouvant sur un écran ?

   Parce que moi, je le fais. Tout le temps.

Mardi 2 février 2010 à 12:29

 
   J'avais un super sujet d'article, bien folichon et top délire, comme ceux auxquels je vous ai habitué. 

   Bon, d'accord, j'ai pas fait que ça. 

   Mais là, aujourd'hui, j'ai bien envie d'élever la voix. Pourquoi ? Pour parler scientifiquement, disons qu'il s'agit d'une combinaison de facteurs. 

Primo : venir en cours pour faire de la géographie environnementale, alors que j'ai choisi en mon âme et conscience une licence d'histoire, ça me reste toujours un peu en travers. En plus, après, j'ai histoire médiévale, et franchement, les histoires des barbares carolingiens, je m'en tamponne. 
   Attends, lecteur, je m'en vais te faire partager un grand moment de géographie universitaire : "   Une vallée se définit par un lit, ou thalweg, où s’écoule un cours d’eau." Wow, heureusement que j'ai passé mon bac avant, j'aurais pas compris, sinon. 

Samedi 30 janvier 2010 à 12:08

...je suis allé voir Avatar en 3D, out of curiosity, parce que je voulais comprendre ce qui se cachait derrière ce nouveau phénomène.

   Le film en lui-même, je vous épargnerai la critique, disons que c'était un bon scénario américain : prévisible mais efficace. 
 
   Non, moi, ce qui m'a le plus gênée, c'est la 3D. Parce que, depuis Chéri j'ai rétréci le public à Disneyland il y a quelques années, je n'avais pas rechaussé de lunettes magiques. Et l'histoire prouvera que j'ai eu raison, la preuve par 3 : première période du film = migraine, deuxième période = nausée, et, heureusement troisième période = adaptation finale. J'ai donc raté plus ou moins de morceaux du film. Et puis, la 3D, ça t'oblige à regargder les personnages, au détriment du décor, et moi, j'aime bien regarder les décors, surtout que ceux-là n'étaient pas trop mal.

   Conclusion : il me faudra revoir ce film sur un bon vieil écran.

Mercredi 27 janvier 2010 à 15:57

   Le titre est folichon, vous ne trouvez pas ? Je le trouve sympa, moi. C'est juste un article préventif pour annoncer que j'ai réduit de façon drastique le nombre de mes habillages, qui sont desormais limités à 7 (si je compte bien), et c'est déjà pas mal, vous me direz. Je vais peut-être en refaire, il faudrait que je trouve la motivation. Et puis, j'ai peur que ça finisse en déferlement otaku-esque, avec des personnages de manga partout. Je vais essayer de me raisonner avant de me lancer.

   C'est qu'i y a tellement de tentation, voyez-vous... C'est difficile.

Lundi 25 janvier 2010 à 9:15

   Je suis sensée me traîner jusqu'à ma fac bien aimée, qui porte le doux nom de "ARSH" (pour UFR Art & Sciences Humaines - ça se prononce "arche"), pour une petite demi douzaine d'heures de cours, mais alors, j'ai pas du tout du tout envie d'y aller. La première semaine ne m'a pas vraiment convaincue ni enthousiasmée pour ce deuxième semestre, pour de multiples raisons, entre autre le fait d'avoir du mal avec les profs de CM au fort accent, le projecteur d'amphi cassé (donc pas de possibilité de se rattraper sur un power point), et les profs avec accent, projecteur d'amphi cassé et qui se barre avant la fin du cours en vous disant "vous finirez tout seul". J'ai aussi du mal avec les chargés de TD qui prennent un genre de plaisir sadique à vous faire flipper en vous donnant la liste des trucs qui vous manquent pour avoir des bases correctes. C'est bien simple, les seuls cours que j'aie apprécié jusque là sont des cours optionnels (art médiéval et préhistoire).

   Bon, j'y vais, il fait vraiment que je m'habille.

Jeudi 21 janvier 2010 à 20:50

   En tant qu'abonnée Fnac, je reçois le magazine "Contact" par courrier et je le lis toujours distraitement - entendez par là que je tourne les pages et ne lis que les paragraphes qui pourraient m'intéresser.
   Toute cette phrase introductive passionnante pour vous dire que, ce soir, j'ai tiqué en lisant l'un des dossiers, consacré au livre électronique et à son "expansion". Car mémère, elle aime bien le progrès, dans l'ensemble, mais pas quand le progrès touche à la chose sacrée du livre. On aura beau me dire que le confort de lecture est noté par les utilisateurs 7,6/10, moi je répliquerai : où est donc l'âme du bouquin, dans cette histoire ? Indissociables sont à mes yeux le contenant et le contenu, j'aime passionnément les livres et ce qu'ils contiennent. J'adore l'odeur qui s'élève des pages, les tâches de chocolats qui témoignent d'une séance "bain chaud+mikado", les petites déchirures qui énervent et les couvertures cornées peu esthétiques mais qui nous racontent une histoire à elles seules.

PS : non, ne me sortez pas l'argument "oui, mais ça évite de tuer des arbres". Je suis désolée pour les arbres, mais devenir un livre, c'est pas trop dégueulasse comme destin. Mieux vaut ça qu'être une chaise.

Jeudi 14 janvier 2010 à 21:06

   Je m'interroge quand, en arrivant sur la page d'accueil de Cowblog, je vois - régulièrement - des articles faisant état de la création d'un nouveau blog, au sens où l'auteur abandonne l'ancien pour en créer un nouveau. Je m'interroge surtout quand ça parle de "repartir à zéro" ou d'éviter des gens qui auraient l'ancienne adresse, ou de changement d'humeur - ou carrément de personnalité si on en croit certains. En fait, ça me fairait plutôt doucement rire qu'autre chose, mais soyons tolérant envers ceux qui n'ont pas la même conception de la vie que nous. Obligé, sinon, on s'entretuerait.
    Que je vous explique pourquoi je rigole :
1) La notion de "repartir à zéro", c'est de l'esbrouffe, de l'affectation, à mes yeux. On ne peut pas repartir à zéro (on excluera dans cette analyse les cas d'amnésies totales ou partielles) pour la simple et merveilleuse raison qu'un individu se construit à partir des expériences qu'il vit, et donc, le désir même de repartir à zéro implique qu'une expérience ait eu envie de vous faire appuyer sur reset.
   Désolée, j'ai légèrement craqué en écrivant la dernière phrase.
2) Quant aux ex (ex amis, ex amant, ex tout de que vous voulez), on dirait que recréer un blog fait partie de la longue suite de choses indispensables à faire quand on rompt avec une personne sur le plan affectif : effacer son numéro de téléphone, son adresse e-mail, bloquer son compte msn et sans doute le supprimer de la très sainte liste des amis facebook etc, etc. MAIS n'est-ce pas là accorder un trop grand pouvoir aux autres sur vous ? Aussi déplaisant que cela puisse être de savoir, de se douter (ou de douter tout court) d'indésirables visites régulières sur votre blog, est-ce qu'il ne faut pas tenir bon ? N'allez pas croire que je donne mes conseils dans le vent, ceux-là, je les appliqué sur moi avant.
3) En fait, le troisième point revient plus ou moins à ce que disait le premier. On se construit petit à petit, de la même façon qu'on construit son blog. Est-ce qu'il faut renier une partie de son passé parce qu'on mourrait de honte en relisant de vieux articles, ou parce que certains évoquent des moments trop désagréables ? C'est de l'autocensure de souvenirs. Je dis ça, mais j'évite soigneusement de relire les vieux articles de ce blog. Je pense que pour mon self-esteem, c'est mieux.

   Voilà, j'ai fini de me mettre à dos tout le monde. Bonne nuit les petits. Je m'en vais retrouver Les Fils des Ténèbres, on entamme le passage marrant.

Dimanche 10 janvier 2010 à 19:08

http://anotherworld.cowblog.fr/images/marron30966.jpg   Cette semaine, à moins de vous être rétiré en prière dans un monastère de Chartreuse (bonne idée),  vous n'avez pas pu rater la grande célébration bisannuelle de la société de consommation : les soldes. Allez, je suis méchante. J'aime bien les soldes, mais uniquement parce que c'est le seul moment de l'année où j'ai le droit de me lâcher et d'acheter des tonnes de vêtements. Oui, j'aime bien acheter des vêtements. En revanche, l'affluence populaire tend vite à me pomper l'air.
   Coupons court à ces divagations pour nous concentrer sur l'essentiel : j'ai constaté à plusieurs reprises que les magasins profitaient des soldes d'hiver pour solder...les vêtements d'été. Ils sortent tout ce qui traîne dans les entrepôts pour essayer de nous le refiler. Prix imbattables, peut-être, mais, allez savoir pourquoi, je suis moyennement intéressée par l'achat de T-shirt quand il y a 30 cm de neige dehors... Dans certains magasins, trouver un pull en solde relevait de l'exploit. Un pull avec des manches, je ne vous en parle même pas.

Mercredi 6 janvier 2010 à 12:14

   Ce matin, quand j'étais en partiel d'histoire de l'art moderne (dont le sujet était "De Cosme Ier à Laurent le Magnifique :http://anotherworld.cowblog.fr/images/39783334164c8cded41bm.jpg le rôle des Médicis dans l'essor des arts à Florence"), j'ai eu une super idée d'article. Comme vous vous en doutez, il m'a fallu faire taire cet élan lyrique au profit d'une composition pitoyable sur les aventures florentines, et, du coup, je me retrouve comme une idiote, et mon idée s'est dispersée aux quatre vents qui soufflaient dans mon cerveau.

   Je m'en tirerai en racontant une petite anecdote qui, j'en suis certaine, réchauffera le coeur de tous ceux qui, à mon instar, sont passés par les bancs de la fac.

 J'ai assisté, à l'occasion du partiel sus nommé, à une nouvelle démonstration de l'optimale organisation de l'université. J'explique : essayer de faire rentrer 200 étudiants dans un amphi de 150 places, c'est toujours un petit challenge en soi. Mais quand, en plus, il n'y a pas assez de sujets pour tout le monde, là, ça tient de la bonne blague. Vous me direz, pour choisir entre une dissertation d'une ligne ou une autre dissertation d'une ligne, c'est pas non plus trop problématique. Mais imaginons qu'il y ait eu un commentaire d'image, on se serait bien marré.
 

Jeudi 31 décembre 2009 à 0:00

Je me demande, si on programme tous nos articles pour sortir à minuit, va-t-on réussir à planter le serveur ?
Bonne Année ! http://sebdubois.blog.rhonealpesjob.com/public/Images%20post%C3%A9es/tux-bonne-annee.jpg

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