Je viens de trouver mon chien en train de lécher un pot de Nutella. Je ne sais que penser. 

    Hier, jeune étudiante inscouciante, je me rendais à mon UFR bien-aimé, le bien nommé ARSH (art & sciences humaines pour les intimes), le coeur lourd comme à chaque fin de vacances. Empruntant comme à mon habitude l'entrée arrière du bâtiment - oui, celle qui donne sur le parking - je me trouvais interloquée devant une porte fermée, m'apercevant que, de l'autre côté du bâtiment (c'est ça qui est cool avec mes bâtiments en verre, on peut voir l'autre côté sans avoir à faire le tour), d'irréductibles Gaulois avaient monté une barricade. C'est surtout la couleur des poubelles qui m'a accroché l'oeil, elles sont d'un bleu tellement...bleu. 
   Sachez donc chers amis que les universités Grenoble II et Grenoble III, aussi connues sous les noms respectifs d'université Pierre Mendès-France et université Stendhal, sont bloquées. Des fois que parmi vous ça intéresse quelqu'un... Moi j'aurais bien aimé le savoir avant d'y aller. Oui, parce que recevoir un mail à 16h37 nous disant que la fac est bloquée depuis le matin 6h, c'est un peu tard. 

 Je me disais, alors que les grands froids hivernaux vont s'abattre sur notre pays bien aimé, apportant neige, verglas, nez rouges et vin chauds, que l'évolution était une chose bien étrange. 
   Si, je vous assure que ça a un rapport. Je m'explique. 
   Ma maison est, à la base, chauffée par des radiateurs électriques. Toutefois, outre le prix exorbitant que ça nous coûte, ça ne chauffe pas grand chose. Quand on habite dans les Alpes, on a vite fait de se geler en hiver, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin bref, mes parents ont eu l'idée de transformer la cheminée d'agrément en insert (et ça m'a brisé le coeur, cette cheminée était magnifique) pour éviter que nous ne décédions de froid. 
   Or, qui dit insert dit feu. Le problème, c'est que seuls mon père et moi sommes capables d'allumer et d'entretenir un feu - ce qui implique un certain temps passé devant l'insert à réfléchir sur la condition humaine en jouant avec des allumettes, des allumes feu et autres brindilles. J'en suis donc venue à la conclusion suivante : les hommes, lorsqu'ils ont acquis la maîtrise du feu, ont fait un grand bon en avant dans l'évolution (paraît-il). Eh bien, au XXIe siècle, qui est encore capable d'allumer un feu avec deux pierres et du bois ? Mon prof de préhistoire, sans doute, a du acquérir cette technique lors d'un de ses stages (il sait même tailler des cailloux, c'est vous dire), mais à part une minorité d'aventuriers MacGyveresques, je me demande. C'est de la que j'ai créé la théorie de l'évolution inversée : plus on avance dans la technologie, plus on perd les savoirs et savoirs-faire "de base". C'est comme le concept économique de "la mauvaise monnaie chasse la bonne" : les nouvelles connaissances chassent les anciennes. 

   Et si vous vous êtes encore là à la fin de cette article, je vous présente toutes mes excuses pour cette totale incohérence. 

    En ce moment, je sais pas si vous avez remarqué, mais je trouve qu'on est envahi par des pubs pour un truc qu'un a du mal à acheter à cause d'une pub (à moins que vous n'en n'ayez rien à foutre de la senteur), je veux parler du parfum. Entre Jude Law, Justin Timberlake, Ryan Reynolds (j'suis pas sûr que ça s'écrive comme ça) pour les hommes et divers mannequins pour les femmes (Chloé, Nina Ricci*, Fendi** et autres), on en voit tellement que j'arrive à les retenir. 

   Alors je me demande pourquoi. C'est pas la St Valentin, et il y a encore un moment avant Noël, alors je m'interroge : existe-t-il une rentrée des parfumeries au même titre qu'une rentrée littéraire ? C'est une question qui mérite qu'on s'y attarde, non ? 

   Pardon, je recommence. Utilisatrice régulière de Deezer - depuis que j'ai abandonné le téléchargement illégal** - je me prends quelques fois à lire les commentaires laissés par les autres auditeurs. Surtout en ce moment, car je suis en plein revival des BO Disney de mon enfance - je vous épagrne les détails. Et là, alors que je chantonnais tranquillement sur je ne sais quel hymne à la jeunesse de Phil Collins*** j'ai été choquée par le niveau linguistique/orthographique et je ne sais quoi des commentaires. Arrêtez-moi si je me trompe, mais l'Académie Française n'a pas bannie l'utilisation de la ponctuation, des majuscules ou des accords, récemment ? 
    Alors d'accord, le français c'est chiant à apprendre et c'est compliqué, m'enfin quoi, on pourrait quand même faire un effort pour notre langue maternelle, si jolie quand elle est bien parlée... Quand je vois que mon cousin de 10 ans passe déjà son temps sur MSN à tchater en langage sms alors qu'il ne maîtrise même pas la langue correctement, ça fait peur pour le futur de l'orthographe et de la grammaire. 



 

 Chers confrères/consoeurs bloggeurs, c'est pas que je vous aime pas et que j'abandonne mon blog, mais pour une raison mystérieuse, je ne peux plus poster de commentaires, quel que soit l'ordinateur que j'utilise. Adieu, donc.

__________
Edit' : vous aurez peut-être remarqué, ça remarche. Les mystères de la technologie...encore une fois. 

    Je reviens de mon annuel séjour sur la Côte d'Azur, et, cette année encore, le comportement débile de certains vacanciers m'a révoltée. Alors, comme je ne suis pas du genre à manifester pour sauver le monde, je vais me limiter à un article sur ce blog. Et déjà ça, ça me demande de l'effort *
   Vous avez sans doute tous déjà assisté à cette scène : un banc de méduse qui a été repoussé vers la côte par le courant, et qui embête les baigneurs qui ont payés chers pour venir se faire chier sur plage du sud de la France. De fait, certains de ces êtres hautement évolués trouvent malin de pêcher ces pauvres jellyfish et de les faire sécher au soleil sur un caillou, de les enterrer dans le sable ou encore de jouer avec en les mettant dans un seau. 
   Eh bah moi, ça me dégoûte et ça me révolte à chaque fois. Une méduse, c'est con comme un balai, si tu ne l'embêtes pas, elle ne te pique pas. Et puis, si t'as peur (comme moi), tu ne te baignes pas. Point. 

   Oui, je suis une personne à l'âme sensible. 



* et aussi d'interrompre ma lecture de Fairy Tail, mais ça, c'est une autre histoire




 

    Depuis quelques jours, je tente une expérience à visée sociologique : entretenir une page Facebook. Je sais, j'ai dit que j'étais contre, et bizarrement, je le suis toujours (oui, c'est une démarche compliquée, même moi j'ai pas tout compris). Mais j'en avais un peu marre d'être ignorante à chaque fois qu'on me parlait de cet instrument prodige qu'est Facebook. 

    Le problème c'est que, trois jours après avoir créé un compte, je suis toujours aussi perdue dans les méandres du réseau social virtuel. C'est moyennement étonnant sachant que j'ai dû y passer une heure (en cumulé - dont 20 minutes à chercher une photo de moi qui ne me fasse pas trop honte, et à la redécouper en y ajoutant un petit filtre rigolo [qui ne se voit pas sur Facebook, mais bon...]). En outre, mon intention étant de savoir un peu ce qu'étaient devenus d'anciens camarades de torture classe, mes connaissances n'ont pas besoin d'être plus étendues que ça. 

   Non, le truc qui m'énerve, c'est que ça me donne l'impression d'être une débile. 


PS : En plus, Facebook c'est tout pourri, ils n'ont pas l'option je-fais-plein-d'habillages-super-beaux qui fait que Cowblog est si cher à mon coeur.