Mercredi 17 mars 2010 à 9:15
Normalement, le mercredi, j'ai pas cours. Mais vu que la fac culpabiliserait si elle ne nous rajoutait pas des heures de cours par-ci par-là pour faire croire que les élèves sont encadrés, aujourd'hui, j'ai cours. J'ai aussi cours le samedi du week-end de Pâques pour rattraper les cours qu'on va rater le lundi de Pâques (c'est-y pas sublime, la logique ?). Enfin. Passons.
Je parlais de cours parce que, si je suis debout à une heure pareille, c'est bien qu'il y a une raison.
Je suis debout, donc, et je me sers mon bol de Miel Pops (avec l'abeille qui souffle dans le maïs et qui trempe dans le miel) avant d'aller m'asseoir devant la télé où, mercredi oblige, les émissions jeunesses nous envahissent (non pas que ça me déplaise). Et là, j'assiste à un truc sublime
Oui, parce que même si le prologue dure dix lignes, il y a une histoire, à la fin.
Bref, je vois une fille et son copain nous apprendre à faire un gâteau (mais sans donner les proportions, eux, ils mesurent les quantités en "bol" et en "tasse"), gâteau pour lequel sont nécessaires des oeufs en neige. La fille fait marcher son robot, monte ses blancs, et dit 'tu sais comment on fait pour savoir s'ils sont bien montés ?". Et là, elle retourne le saladier dans lequel se trouvent ses blancs, et vu qu'ils restent accrochés, elle en déduit qu'ils sont bien fermes, donc propres à la consommation.
Pourquoi je raconte une histoire aussi nulle ? Je sais pas trop. Mon côté cuisinier doit ressortir (tout le monde sait qu'il fait passer une lame dans les oeufs en neige pour voir si ça accroche). Ou alors, mon côté logique (et s'ils avaient pas été bien fermes, ses oeufs, ils se seraient retrouvés par terre et elle aurait du recommencer ? C'est débile).