Je serais bien allée lézarder dans ma chambre, des écouteurs sur les oreilles, un livre à la main, mais mes frères et ma belle-soeur jouent à "Mario et Sonic aux jeux Olympiques", on les entend crier à deux kilomètres à la ronde. 

   Non, je sais, écrire deux articles par jour, c'est inexcusable.

   Je rangeais - virtuellement - mes photos, quand il m'est venu un sujet d'article. 
 

   Un sujet sur les gens qui, comme moi, aiment jouer aux Sims afin de pouvoir jouer les architectes et les décorateurs d'intérieurs, les paysagistes aussi. Les gens qui jouent à Age of Empire en évitant de tuer les moutons et en laissant les buissons de l'Âge de Pierre parce qu'ils sont plus esthétiques, et qui choisissent leur civilisation en fonction de la beauté des bâtiments. Les gens qui aiment les livres pour enfants parce que les illustrations sont sublimes, et qui regrettent que les romans ne soient pas tous illustrer (ah, depuis que je lis des manga et des bandes dessinés, j'ai l'impression qu'il me manque un truc quand j'écris). Les gens qui collectionnent les habillages et qui surfent des heures à la recherche d'images, qui admirent les clips vidéos de musique qu'ils n'écouteront jamais. 

   Manifestez-vous, compagnons, que nous fondions une société secrète masquée dont le but ultime serait d'imposer le bon goût à toute la planète.

 J'voudrais jeter un slam pour tous ces teenagers (13-19 ans, pour ceux qui l'ignorent) qui doivent subir les délires parentaux consécutif à une période d'inactivité professionnelle et scolaire (les vacances, quoi). 

   Car c'est bien connu, rare sont ceux d'entre nous qui ont la possibilité d'émettre une opinion sur la destination (surtout quand vous avez le malheur d'avoir une maison de vacances familiale). Pour moi, pauvre gamine de riche, c'est bouclé : une semaine sur la côte (minimum, voir article précédent) , un week-end prolongé en Auvergne (dans la maison de mes grands-parents), une semaine (environ) à la montagne, dans ma statski préférée, celle où les trois-quart des résidents me sont apparentés. 

   Putain, c'est dur la vie. 

   Non, j'étais venue pour raconter la terrible injustice dont sont victimes mes animaux à poils (mes chiens). 

  Et là, tous les amis des bêtes vont me soutenir, j'en suis certaine. 

   Voilà l'affaire : ma mère a une amie qui a adopté un des petits dont nous avons fait l'élevage fut un temps. Jusque là, vous me direz, rien à redire (hormis si vous n'aimez pas la personne en question) sauf quand ladite amie croit que vous vous devez de garder son clebs à chaque fois qu'elle part en vadrouille. Ce que mon chien personnel (oui, il y en a trois, le mien, c'est le noir avec les pattes blanches) vit comme une intrusion sur son territoire et qu'on serait bien en mal de lui reprocher. 
   Sauf que là, Madame nous abandonne son chien pendant 15 jours, et que nous, on part pour ladite station de montagne (voir plus haut). 
   Hors, vivre avec 4 chiens dans un appart', c'est impossible. 
   On laisse donc les animaux avec la personne qui vient garder la maison pendant que nous ne sommes pas là. 
   Et là, ma mère qui me dit : "ah non, on emmène Zoom". 
   "- Qu-comment ça ?"
   "- Bah oui, je veux payer le véto à cause de ton chien". 

   Traduction : parce que mon chien grogne sur l'intrus (ce qui es assez logique, ma foi) on va emmener l'intrus, des fois qu'il se fasse bouffer pendant qu'on est pas là. 

   Donc on emmène en vacances le clebard des autres. 

   Putain, c'est chien la vie.
 

   J'étais pas venue depuis...euh...une dizaine de jours, à la louche, vous m'en excuserez - mais ceux qui ne m'excusent pas peuvent rester aussi - la faute à une semaine obligatoire au bord de la mer. Je sais, dit comme ça, vous vous dites que mon côté gosse de riche pourrie gâtée ressort, mais je vais vous prouver que non.

   Non car, d'une part, je suis fermement opposée au crépage, activité qui consiste à faire la crêpe allongée sur une serviette, avec du sable qui vous arrive dans la tronche au moindre mouvement de vent - et puis c'est mauvais pour la peau, ça fait des cancers ('y paraît). 

   Et voilà que je suis repartie dans des phrases à rallonges dont la fin est obscure. Pardonnez-moi.

   Je suis donc victime d'une double hérédité : la première, des yeux clairs (ils sont bleus-verts-gris, une couleur improbable et un peu chiante à assortir à son maquillage) extrêmement sensibles à la lumière, qui m'obligent à vivre littéralement scotchée à ma paire de lunettes (et ceux et celles qui portent des lunettes de fashion savent combien c'est inconfortable au bout d'un moment). La seconde, c'est l'érythème solaire, terme barbare qui se traduit par des rougeurs et des plaques de boutons qui grattent suite à une exposition prolongée à l'astre du jour. Que ceux qui en sont atteints lèvent la main. 

   Et puis merde, j'aime pas la Côte d'Azur, y'a des gens partout, tout le temps, et moi, les gens...Les gens.
 

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Là j'entame la deuxième partie de l'article. Je découpe pour que ce soit plus agréable à lire. Parce que je sais pas vous, mais moi, les articles monolithiques de deux cent lignes, je ne les lis pas. La flemme. 
 

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   Deuxième partie, donc, qui se résume en une phrase : j'ai eu mon code. Si je vous jure, je sais pas comment c'est arrivé, j'y étais allée en me disant que je ne l'aurais pas - le reste de ma famille m'a vue partir en se disant la même chose - et puis, miracle du cerveau humain ou coup de bol sur la série qui est tombée, je l'ignore, mais j'ai eu mon code. 
   Planquez-vous, ça va faire un danger de plus sur la route.
   Quoique j'ai plus la tendance escargot que chauffard. J'ai du mal avec la rétrogadation, alors je reste en seconde. J'me traîne.
 

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Bon, j'aurais bien fait une autre partie, mais après la commentation (qui est l'action de commenter) va être anarchique.