Ce matin, j'avais écrit un article, plutôt bien réussi, ma foi, qui parlait de la journée d'hier et d'un film de poisson - ce n'était ni la Petite Sirène, ni Le Monde de Némo - mais une fausse manip' et mon article a disparu de la toile. Je propose d'ailleurs une minute de silence à la gloire de tous ces articles jamais publiés faute à la technologie pas toujours fiable, aux ordinateurs fourbes et aux fausses manip' qu'on aurait pu s'abstenir de faire.
Hier donc, j'ai dévalisé les magasins - relativement, très relativement - pour acheter des cadeaux à ma Maman Préférée, native du 19 avril -soit, si vous avez bien suivi, cinq jours après moi - j'ai récupéré le Gars Immonde (GPM) à la gare, et je suis allée voir Ponyo sur la Falaise (avec le Gars Immonde, il a voulu venir et il a passé la séance à envoyer des sms à je ne sais laquelle de ses petites amies). Bref. Je fais des parenthèses, mais ne vous plaignez pas, dans la version originale de cet article, les digressions concernaient un ninja blond vêtu de orange.
Revenons-en à Ponyo. Ponyo, elle a un Papa que j'adore - avec une coiffure déjantée, un blazer à rayures et un pulvérisateur d'eau de mer qui ressemble fortement à la machine à désherber de ma Maman - Ponyo elle parle d'elle-même à la troisième personne et son grand amour - à cinq ans, qu'est-ce qu'ils sont précoces ces Japonais - s'appelle Sosuke. J'aime la balade en bateau à bougie et la passion que la petite fille, mi-fillette mi-poisson rouge, se découvre pour le jambon. Je sais que je ne suis pas très objective lorsqu'il s'agit d'un film de Hayao Miyazaki, mais je conseille à tous les dépressifs en mal de poésie, les atteints du complexe de Peter Pan, et tous les gens qui ont un minimum d'ouverture d'esprit de regarder un Miyazaki une fois dans leur vie.
Je dirai que, pour couronner le tout, le graphisme est magnifique. Ce qu'on pouvait attendre d'un film totalement dessiné à la main, un film du Studio Ghibli, quoi.