Mercredi 7 avril 2010 à 11:01

 Hier, à l'heure où normalement je subis un cours plus ou moins soporifique d'histoire médiévale, j'ai embarqué mon petit frère et nous sommes allés voir Dragons tous les deux. Vous ne le savez peut-être pas, mais j'adore les dragons depuis que je suis successivement tombée amoureuse de Saphira (Eragon) et de Pupuce (Shrek). Ceci ajouté à ma passion pour les films d'animation, vous comprenez bien que je ne pouvais pas rater ça.
   Nous voilà donc partis pour Dragons en 3D parce que mon Nabo de petit frère a insisté. Moi, après mon expérience d'Avatar 3D, j'étais moyennement chaude. Et puis, 18€ pour deux places de cinéma, ça me reste encore en travers de la gorge. Autant dépenser 46€ de bouquins divers avant d'y aller ne me gène pas, autant payer sa place un bras me défrise. 
   La cherté et l'inefficacité des services du multiplex ayant encore une fois défrayé la chronique, nous finîmes par nous installer à notre place, bien au fond de la salle. De là, deux conclusions s'imposent :
1) Je veux toujours devenir un Dragon Rider. Et je veux son dragon improbable avec des yeux bien expressifs. En plus, il est noir, c'est pas trop salissant.
2) Vivement que mon frère entre en section internationale et progresse en anglais, je pourrais l'emmener voir les films en VO.

   A part ça, disons que, pour mon plus grand plaisir, je supporte bien la 3D pour peu qu'il y ait un espace suffisant entre moi et l'écran. Sinon, ce film était magique et s'adresse à tous les publics (il y avait fort peu d'enfants dans la salle, allez savoir pourquoi). Je vous le recommande si vous avez 15€ à dépenser et une heure et demie de libre. 

Samedi 27 février 2010 à 20:18

   Au-delà du fait que je me sente roulée après avoir mal rebouché un feutre de dessin qui a séché en 2 heures de temps (T-T), je viens, ami lecteur, t'entretenir d'un sujet sérieux. Ainsi que tu l'ignores sûrement, je suis l'héritière d'une grande famille pleine aux as sur l'arbre généalogique d'une famille possédant un certain nombre de choses sympas dans la jolie station de La Toussuire située sur la commune charmante de Foncouverte, quelque part au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Si ce nom vous dit quelque chose pour une autre raison que celle qui a fait la http://www.la-toussuire.com/InfoliveImages/airelles.jpgune des JT de vingt heures hier, relatif à l'accident qui a tué deux pisteurs, j'en suis bien contente. La plupart des gens ont besoin d'un plan pour savoir de quoi je parle. 
   Non, moi je suis venue parler d'un article absolument formidable dans le Capital de cette semaine, intitulé Du Rififi dans les Ecoles de Ski. Si à la lecture, le client lambda peut douter de l'histoire du renard accroché au poteau de rassemblement de l'ESI, je vous assure que l'ambiance "règlement de compte à Oakey Coral (c'est ça, l'expression ?)" est assez bien rendue. L'article traite des luttes intestines entre écoles de ski concurrentes (Ecole du Ski français [ESF] et Ecole du ski internationale [ESI]) dans les stations, dans une ambiance proche des soap operas américains. Les méchants, dans cette histoire, sont les Rouges (l'ESF, donc), qui empêchent les Bleus (l'ESI, donc) de leur piquer des clients par des moyens pas forcément fair play (en accrochant des renards morts sur les poteaux de rassemblement, par exemple). J'étais pas au courant de l'histoire du renard, mais j'ai deux ou trois anecdotes sous le coude assez savoureuses. Etant génétiquement liée à un certain nombre des moniteurs de l'ESF, je n'ai pas eu à choisir mon camp dans cette histoire, d'une parce que la solidarité familiale existe, de l'autre, parce que je m'en fous complètement, mais j'aimerais quand même critiquer un peu tout ça. Surtout le point de vue du journaliste, en fait, qui donne tous les torts à l'ESF. Je dirais que dans l'affaire nul n'est innocent, mais c'est pas tellement un problème d'école de ski, si vous voulez mon avis. Comme dans tous les villages, il y a de vieilles inimitiés entre les vieilles familles et les clans, et cette histoire d'école de ski n'est, pour la Toussuire en tout cas, qu'une des facettes de ces qurelles de clocher. Tous ceux qui viennent de petits patelins me donneront raison, je pense.

   Non, soyez sympas, donnez-moi raison.

Mardi 23 février 2010 à 13:44

    Mesdames, mesdemoiselles, messieurs (si vous passez, sait-on jamais...), je suis devant vous ce jour pour évoquer un sujet léger, un sujet fun, un sujet marrant. 
   Non, pas vraiment, en fait, mais je trouvais le procédé littéraire intéressant. 

 
http://www.last-video.com/wp-content/uploads/2009/09/La-princesse-et-la-grenouille.jpg
   Entrons dans le vif du sujet : la cuisse de grenouille. Car hier, je me suis déplacée jusqu'au cinéma, où, après avoir été poignardée de façon métaphorique par le prix d'une place, j'ai assisté en bonne compagnie à une projection du dernier produit des studios Disney (je me plante toujours en écrivant "Disney", je mets le "y" en premier), intitulé La Princesse et la Grenouille. Au-delà de ma passion pour les films pour enfants, j'y suis allée poussée par une intense nostalgie, car il y a bien longtemps (depuis Frères des Ours en 2003 si on ne compte que les films sortis au cinéma*) que Disney ne s'était pas donné la peine de piquer son job à Pixar. On pourrait faire un débat la-dessus, mais je suis en plein cours de géographie environnementale, j'ai pas le temps. 

   Je ne m'ennuierai pas à faire une critique poussée, disons simplement que la musique n'était pas vraiment à mon goût, j'ai la souvenance des bandes originales de La Belle et la Bête (qui a eu un oscar) et de la Petite Sirène qui a du me rendre trop exigeante. Je ne suis pas certaine que cette phrase veuille dire quelque chose. A part ça, ma compagne et moi-même sommes tombées d'accord sur le fait que la balade dans les marais souffre de quelques longueurs. En plus, c'est comme d'habitude, ils tombent amoureux sans que je comprenne pourquoi, mais ça, c'est un problème annexe.

   Pour finir sur une note amusante, j'aimerai dire ceci : sur les VHS que je visionnais étant enfant (j'ai su faire marcher un magnétoscope très tôt, on aurait dû se méfier), je me souviens que le château Disney qui précède le film était blanc sur fond bleu. Maintenant, c'est un truc en 3D avec un ciel, des étoiles, des drapeaux qui flottent au vent et un éclairage Disneyland Paris. Je ne suis pas si vieille que ça, pourtant...

*enfin, je crois
  

Dimanche 13 décembre 2009 à 19:44

   J'suis en fac d'histoire, alors, vous vous en douterez, je ne vais pas jeter ma matière aux orties. Ou pousser ma matière dans les orties, mais ça revient au même, au final.
   Je ris bien en entendant cette proposition sur la réforme du lycée, qui viserait à faire de l'histoire une matière optionnelle en terminale S. Oui, c'est ça, on devrait aussi leur faire grâce de la philo, parce qu'après tout, à quoi ça sert la philo et l'histoire dans la vie quand on a un bac S ? C'est bien connu, qui connaît le mystère des chiffres peut se passer de connaître le mystère de l'homme. 

   Fichtre, j'écris des trucs, des fois...

  Revenons-en au sujet. Objections les plus évidentes, du style "oui mais en terminale on a déjà vu toute l'histoire jusqu'à la chute du communisme, c'est juste de l'appronfondissement" ou encore "c'est une option, c'est pas une suppression".  

   Ma propre mère - oui oui, ma mère - m'a soutenue mordicus que l'histoire en terminale S n'avait aucun intérêt et que, de toute façon, arrivé au lycée, on a déjà vu (survolé de très haut serait unterme plus adapté) toute l'histoire et que ce ne sont que des révisions.

   Merci Maman de désavouer de façon si subtile les études de ta fille, ça fait toujours plaisir. Tout ça parce que j'ai pas voulu faire du droit.

   En outre, elle rajoute "mais ils ont choisi de faire des sciences, pourquoi leur imposerait-on une matière littéraire ?" Et là, j'ai répondu "Mais enfin, Maman, à l'école on cherche pas juste à former de futurs ingénieurs, on forme aussi des êtres humains". Je vous jure, je l'ai dit comme ça. J'ai la répartie lyrique, des fois.

Jeudi 5 novembre 2009 à 15:40

 Vous le savez - enfin, non, sûrement pas - mais le jeudi, entre 14 et 16 heures, c'est l'heure du cours de philo sur la religion. Là, tout de suite, nous sommes en train de lister les traits saillants qui peuvent définir ce qu'est une religion (je vous épargne les détails). 

Liste ci-jointe

1.        Croyance en un ou des êtres surnaturels




Edit : Dimanche 08/11, 15:11. Quelques jours plus tard, l'auteure de ce blog, un peu dans les nuages, se rendit compte que les deux tiers de l'article avaient disparu, et que, de fait, celui-ci avait perdu son intérêt. L'auteure en est navrée, mais en même temps, en rigole bien.

Dimanche 18 octobre 2009 à 15:44

On sait que certains artistes ont vécu des existences épouvantables, des vies torturées (oui, on pourrait faire un débat pour savoir si tous les artistes sont torturés ou pas). Ma question est plus chiante que ça : est-ce qu'on devrait souhaiter que ces gens ai eu une vie heureuse (aspiration de base de l'être humain moyen), au risque de n'avoir rien créé, écrit, peint, composé, ou alors considérer qu'ils ont souffert pour nous léguer un patrimoine inestimable ?

Jeudi 1er octobre 2009 à 11:33

   J''avais évoqué icic mon goût pour le pianotage sur clavier  (voir l'article piano forte), j'ai peut-être récidivé en évoquant mon incapacité à prendre des notes, la faute à une écriture trop calligraphiée, qui me rendait indispensable un ordinateur pour espérer prendre des notes dans un amphi. Bref, tout ça pour arrigver au sujet principal : j'ai entendu - à la télé, ce prophète qui s'ignore - que l'écriture manuelle  se faisait rare, faute aux outils technologiques dont nous disposons.
   Attendez, là, je m'indigne.  Est-ce que vous imaginez vivre dans un monde où le stylo bic serait une espèce en voie de disparition ? Peut-on effacer des milliers d'années de hyéroglyphes, graphèmes et autres kanji disparaître au profit d'un clavier - azerty ou qwerty, ne soyons pas racistes ? Peut-on nier le plaisir d'une feuille de papier parcourue par un stylo plume (oui, car je pratique principalement le stylo plume et le quatre couleur bic  pointes fines) ? Fichtre, ça me tuerait.
 
http://anotherworld.cowblog.fr/images/once.jpg

Dimanche 20 septembre 2009 à 12:34

   Je suis actuellement devant ma télé, bien heureusement pourvue de Canal+, et je regarde Spider-Man 3. Spider-Man, il fort il est beau il est intègre et juste, et quand il va sauver sa petite amie, qui se fait kidnapper à la fin de chaque opus, il arrive devant la foule new-yorkaise acquise à sa cause et qui l'applaudit, mais avant, il fait un arrêt éclair sur le toit d'un immeuble sur lequel flotte le drapeau américain, et prend la pose pendant un quart de seconde. 

   C'est beau, le cinéma américain.  

Samedi 19 septembre 2009 à 15:13

   Avant-hier, j'ai atteint les sommets de ce que je voudrais précisément éviter : la dépendance à la technologie. Car, désormais, je cumule à moihttp://anotherworld.cowblog.fr/images/386809100895df7ce1f5m.jpg seule :
1 - Un téléphone protable (un KS360, vous savez, le LG avec le clavier azerty qui coulisse sur le côté)
2 - Un lecteur mp3 vidéo (la fonction vidéo m'étant totalement inutile)
3 - Une PSP slim&light
4 - Un ordinateur portable 17'
5 - Un Eee-PC de 10'

   Au delà du fait qu'en lisant cette liste je me méprise moi-même comme étant une fille à papa (je précise tout de même que hormis le Eee-PC, tous les autres étaient des cadeaux de Noël ou d'anniversaire), je me retrouve complètement cernée par des trucs à pile, à batterie et à ondes. Rien que mon sac à main est un panier cadeau : on y retrouve les articles 1, 2, 3 et 5.

   Alors posons-nous la question, m'sieur-dame, sommes nous incapables de vivre sans tous ces gadgets ? Je peux survivre dans la jungle urbaine sans les lecteurs mp3, PSP et autres ordinateurs ultra-portables, mais lâchez-moi en ville sans téléphone, je suis perdue. Pourtant, nos ancêtres, et Dieu sait qu'il y en a eu un paquet, vivaient bien sans. En 68, les soixante-huitards, ils ont bien fait la révolution sans s'envoyer des sms pour se préciser l'heure des manifs. Je ne vous parle même pas de 1789 ou de 1848.

   Là, vous voyez, j'en ai pas l'air, mais je suis en pleine réfléxion philosophique.

Edit : des fois qu'on se soit mal compris : je ne "culpabilise" pas d'avoir tous ces trucs dans la mesure où j'ai une utilité pour chacun d'entre eux - et puis, 'faut bien faire marcher la société de consommation - simplement, je pense aux gens qui n'ont pas la chance d'avoir tout ce que mes parents peuvent m'offrir, et là, oui, je me sens un peu trop gâtée.

Dimanche 6 septembre 2009 à 21:50

 Début de la parenthèse.

Avant d'enlever la paille dans l'oeil de ton voisin, occupe-toi de la poutre dans le tien. Je me figure que cet adage s'avère particulièrement véridique quand je constate ma propre irritation face aux petits problèmes de artistes en herbe (certains en sont de véritables, ne mettons pas tout le monde dans le même sac) qui poussent un peu partout sur ce serveur. Je sais pas pourquoi, ce soir, ça m'a énervée. Est-ce que je viens vous emmerder en vous disant que j'ai pas dessiné un truc potable depuis - oulà, oublions les comptes - ou que je suis prise d'unehttp://anotherworld.cowblog.fr/images/386663010930aa8a155dm.jpg terrible flemme quand il s'agit de poursuivre mon oeuvre littéraire du moment ? Non ?

   Putain, si vous me dites que si, je craque. 

   Fin de la parenthèse. 

En fait, j'étais venue poser une question. Une question philosophique, comme j'ai l'habitude d'en poser. 
    En posant par hasard les yeux sur une des mes...réalisations, j'ai été prise d'une envie subite et impérieuse de retourner ma chambre à la recherche de mon carnet de dessin (où est-il, ce con là ?). Je suis victime de ce genre de pulsions assez régulièrement, qu'il s'agisse de vouloir absolument écouter une chanson qui précisément ne figure pas sur mon mp3, d'écrire un essai sublime quand j'ai pas de papier sous la main, ou encore de manger un filet de boeuf (aux morilles) quand je m'aperçois qu'on mange encore une fois du steak haché... Est-ce que ça vous arrive ? Quel est le spécialiste qu'il faut consulter pour avoir une explication

 

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