Au-delà du fait que je me sente roulée après avoir mal rebouché un feutre de dessin qui a séché en 2 heures de temps (T-T), je viens, ami lecteur, t'entretenir d'un sujet sérieux. Ainsi que tu l'ignores sûrement, je suis l'héritière sur l'arbre généalogique d'une famille possédant un certain nombre de choses sympas dans la d'une grande famille pleine aux as jolie station de La Toussuire située sur la commune charmante de Foncouverte, quelque part au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie. Si ce nom vous dit quelque chose pour une autre raison que celle qui a fait la une des JT de vingt heures hier, relatif à l'accident qui a tué deux pisteurs, j'en suis bien contente. La plupart des gens ont besoin d'un plan pour savoir de quoi je parle.
Non, moi je suis venue parler d'un article absolument formidable dans le Capital de cette semaine, intitulé Du Rififi dans les Ecoles de Ski. Si à la lecture, le client lambda peut douter de l'histoire du renard accroché au poteau de rassemblement de l'ESI, je vous assure que l'ambiance "règlement de compte à Oakey Coral (c'est ça, l'expression ?)" est assez bien rendue. L'article traite des luttes intestines entre écoles de ski concurrentes (Ecole du Ski français [ESF] et Ecole du ski internationale [ESI]) dans les stations, dans une ambiance proche des soap operas américains. Les méchants, dans cette histoire, sont les Rouges (l'ESF, donc), qui empêchent les Bleus (l'ESI, donc) de leur piquer des clients par des moyens pas forcément fair play (en accrochant des renards morts sur les poteaux de rassemblement, par exemple). J'étais pas au courant de l'histoire du renard, mais j'ai deux ou trois anecdotes sous le coude assez savoureuses. Etant génétiquement liée à un certain nombre des moniteurs de l'ESF, je n'ai pas eu à choisir mon camp dans cette histoire, d'une parce que la solidarité familiale existe, de l'autre, parce que je m'en fous complètement, mais j'aimerais quand même critiquer un peu tout ça. Surtout le point de vue du journaliste, en fait, qui donne tous les torts à l'ESF. Je dirais que dans l'affaire nul n'est innocent, mais c'est pas tellement un problème d'école de ski, si vous voulez mon avis. Comme dans tous les villages, il y a de vieilles inimitiés entre les vieilles familles et les clans, et cette histoire d'école de ski n'est, pour la Toussuire en tout cas, qu'une des facettes de ces qurelles de clocher. Tous ceux qui viennent de petits patelins me donneront raison, je pense.
Non, soyez sympas, donnez-moi raison.
Samedi 27 février 2010 à 20:18
Commentaires
Par Mercredi 3 mars 2010 à 14:38
le D'après les informations dont nous disposons, ce serait le directeur de l'ESI qui aurait fait venir le journaliste. Ceci explique cela.
Par contre, je ne suis pas d'accord sur ta conception du travail de journaliste : en principe, il devrait essayer de rester neutre, non ?
Par contre, je ne suis pas d'accord sur ta conception du travail de journaliste : en principe, il devrait essayer de rester neutre, non ?
Par Vendredi 8 juillet 2016 à 3:29
le Je dirais donc que c'est un choix de simplicité.
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Le journaliste n'a fait que son travail si je puis dire, en effet à la télé il faut toujours montrer un coupable, un méchant parce que ça fait "affaire résolu", et c'est quand même mieux quand la télé montre le coupable du doigts, on a pas besoin de se creuser les méninges sur qui est "bon" et qui est "méchant"...
Bref, rien que pour mon esprit de contradiction, je prendrais la défense de l'ESF (puis j'ai fait mes premières étoiles chez eux aussi! xD)