Mercredi 18 novembre 2009 à 12:54

Je pense porter plainte contre la rumeur populaire et les préjugés.

En effet, en allant à la fac avec 17h de cours par semaine, je m'étais dit "ça va être le paradis, je vais étudier une matière que j'aime, et pouvoir glander en même temps".

Ce postulat de départ est, hélas, totalement faux. On bosse comme des malades pour arriver à tout faire. Moi, ça me faisait rire au départ, maintenant, ça me gonfle.

Dans les cas de grande détresse intellectuelle, il y a une technique qui marche bien : se recentrer sur ce qu'on aime et qui nous apporte du plaisir. En l'occurrence, même si je ne finis pas avec un doctorat, je sais que les livres, la musique et le cinéma existeront toujours, et donc que, même si je finis au smic, ma vie ne sera pas finie. 

C'est un bon justificatif pour les jours où je ne fais pas mes devoirs. 
 
http://www.linternaute.com/photo_numerique/galerie-photo/photo/le-bonheur-est-dans-la-galerie/image/porte-bonheur-429811.jpg
 

Jeudi 5 novembre 2009 à 15:40

 Vous le savez - enfin, non, sûrement pas - mais le jeudi, entre 14 et 16 heures, c'est l'heure du cours de philo sur la religion. Là, tout de suite, nous sommes en train de lister les traits saillants qui peuvent définir ce qu'est une religion (je vous épargne les détails). 

Liste ci-jointe

1.        Croyance en un ou des êtres surnaturels




Edit : Dimanche 08/11, 15:11. Quelques jours plus tard, l'auteure de ce blog, un peu dans les nuages, se rendit compte que les deux tiers de l'article avaient disparu, et que, de fait, celui-ci avait perdu son intérêt. L'auteure en est navrée, mais en même temps, en rigole bien.

Mardi 3 novembre 2009 à 20:49

   Non, je ne me suis pas mise à apprendre le japonais... Mais c'est une idée. Le titre est issu d'une chanson de la Bande Originale de Ponyo sur la Falaise - ceux qui savent de quoi je parle sont ceux qui comptent. 

J'ai toujours voulu placer une phrase comme ça. Maintenant, c'est fait. C'est bien.

 Toutefois, j'aimerais écrire un article inutile là-dessus. Je trouve le son du mot "okaasan" (= maman, ou mère, en nippon) totalement exquis, je fonds rien qu'en le prononçant. Je pense que c'est raté pour changer les habitudes de ma maman et l'appeler "okaaaaaaaaaasaaaaaaan" à travers la maison, mais rien n'empêche de rêver.


 Je m'occuperais du problème de player plus tard, si j'y pense.

Samedi 31 octobre 2009 à 15:22

 "Cette armée permettra à François Ier de tenir tête à Charles Quint et de battre les Suisses à Marignan en 1515. A Pavie en 1526, il a un peu raté son coup."

   "Désormais, on se bat avec des armes à feu maniables, qui font des milliers de morts. On se tue à distance. Rappelons-nous de ce malheureux Bayard, fumé d’un coup d’arquebuse dans le dos (quel manque de classe). "
Qui a dit que l'histoire n'était pas drôle, je me demande.

Pour ceux qui se posent la question, oui, j'en rajoute un peu sur ce que dit le prof. Mais pas toujours.

Vendredi 23 octobre 2009 à 17:12

J'me suis tâtée, est-ce que je fais un article, est-ce que j'en fait pas...finalement, j'vais pas en faire.

_________________
note aux éventuels intéressés : deux nouveaux designs, Page Blanche et Petite Sirène.

Jeudi 22 octobre 2009 à 18:50

J'aimerais me plaindre.

Oui, je sais, d'habitude aussi, je me plains.

Non, mais, là, franchement... C'était méchant. Le prof qui annonce, à 16h "oh, je vous ai mis vos TD Art d'Ecrire le vendredi de 12 à 14. Le premier groupe a cours de 12 à 13 et les autres de 13 à 14."

Evidemment, mémère est dans le deuxième groupe. Précisons que mon seul cours le vendredi se situe entre 10 et 12h. Horaire qui s'accordait parfaitement avec les trajets quotidiens de mes chauffeurs, à savoir mes parents. 14h en revanche...

Et puis, avec un naturel parfait, il nous rajoute "la semaine de la rentrée, j'ai échangé le cours, vous aurez de 14 à 16 le mardi".

Sauf que mémère a un exposé à rendre pour le cours en question, et que mémère comptait bien sur les trois jours précédents le jeudi pour pouvoir se retourner en cas de crise bibliographique.

Voilà,  ça m'a énervée. BOUHOUHOUUUU (attendez, y'a plus de smileys dans l'éditeur d'article ?). En plus, demain, j'avais un petit déjeuner en ville de prévu, et bah dans les dents, ma vieille.

Dimanche 18 octobre 2009 à 15:44

On sait que certains artistes ont vécu des existences épouvantables, des vies torturées (oui, on pourrait faire un débat pour savoir si tous les artistes sont torturés ou pas). Ma question est plus chiante que ça : est-ce qu'on devrait souhaiter que ces gens ai eu une vie heureuse (aspiration de base de l'être humain moyen), au risque de n'avoir rien créé, écrit, peint, composé, ou alors considérer qu'ils ont souffert pour nous léguer un patrimoine inestimable ?

Jeudi 15 octobre 2009 à 15:50

Avoir un ordinateur pour prendre les cours magistraux, c'est bien.
Le problème, c'est qu'il faut résister à la tentation de faire autre chose quand on s'ennuie.
Là, par exemple, je serais sans doute en train de prendre des notes sur Karl Loewith et sa théorie de la sécularisation, si je n'étais pas si abominablement faible.

Damned, j'ai aucune force de caractère.

Vendredi 9 octobre 2009 à 16:08

   J'trouve que quand on bosse, on voit pas le temps passer. Résultat, je suis passée de samedi dernier à aujourd'hui sans avoir vraiment compris comment... OH PUTAIN on m'a ellipsé temporailement (et pas temporairement). 
   Donc, j'ai rien à dire, désolée. Sauf si c'est à propos du problème de datation des Guerres d'Italie ou la Pétition Chartiste Anglaise de mai 1842, mais je m'en voudrais de vous raconter des trucs aussi peu...marrants.http://anotherworld.cowblog.fr/images/38605873999e75885630m.jpg
  
   Bon, allez, si je vous raconte un truc qui concerne tout le monde.

   Enfin, surtout moi.

  Oui, je suis plutôt concernée par moi-même.

   Voilà : je parlais de ma dépendance à la technologie il y a peu, maintenant, je vais vous raconter comment tout l'argent durement gagné par mon travail de gouvernante (c'est mon côté Agnes Grey qui ressort) est claqué. Cela se passe principalement dans un magasin à enseigne jaune dont le nom pourrait être le...euh merde, comment appelle-t-on un sigle qui veut dire quelque chose ? Vous savez, comme l'ONU ? 

   Oh làlàlàlà j'suis perdue pour la société.

   Bref : j'ai dépensé tout mon argent en 1) une lampe de bureau sublissime, dont l'abat jour est en métal percé de trous, genre ciel étoilé.
                                                                        2) 9 bandes dessinées japonaises (plus connues sous le nom de "manga") qui n'ont pas la place d'être rangées sur mes étagères. Plus ça va, plus j'en lis, plus j'en lis, plus il faut que j'en achète (quand les novueaux tomes sortes).
 
De là, la question du jour : comment résister à l'envie d'acheter pleiiiiiiiin de trucs (surtout des livres, en fait) quand on a de l'argent ?

Samedi 3 octobre 2009 à 18:47

   Comme j'ai eu deux idées d'articles, je m'en débarrasse maintenant, après, je vais me faire couler un bain moussant avec une pile de bouquins et je ressors de la salle de bain au printemps. 

   Vif du sujet :
Qui d'entre nous n'a jamais ressenti l'envie de rentrer dans le bouquin qu'il était en train de lire, le film que vous regardiez, pour en coller une au personnage très irritant ? Je pense à ça parce que je rangeais ma bibliothèque - oui, je range ma bibliothèque très souvent, il faut bien archiver pour faire de la place - et que donc... je disais quoi ?
    Oui, je rangeais ma bibliothèque, pour être plus précise l'étagère reservée à ces séries japonaises dessinées que l'on nomme usuellement mangas, et en arrivant au 43e tome de Naruto (putain, ce que ça peut me prendre comme place, ce truc -_-') j'ai été prise d'une folle envie d'en coller une à Sasuke. Juste au-dessus se trouvent les tomes de Twilight dont je vous ai parlé, et là, je serais assez tenté de secouer Bella en lui criant de se réveiller, à Agnes Grey d'arrêter de se laisser marcher dessus par tout le monde, à Humbert Humbert de prendre deux cachets (quoique là, ça nous aurait privé d'un chef-d'oeuvre), et je ne vous raconte pas quand on arrive à Dorian Gray et sa Sibyl Vane qui ne peut plus jouer Shakespeare dès lors qu'elle est tombée amoureuse.
   Après, on pourrait redescendre sur l'étagère de départ et parler de Kanda et son caractère de merde, mais après j'ai peur que vous pensiez que je ne fais que détester les héros des livres que j'achète en masse. Nooooon. Mais de temps en temps, quand même....

   Mais imaginez-vous, le bonheur que ce serait, de temps en temps, de corriger le tour pris par une histoire en allant y mettre son grain de sel (ou sa baffe)...
 
Aaaah, je suis encore tombée dans des élans lyriques, moi.
 
Evidemment, c'est pas réaliste, et evidemment, je n'en ai pas vraiment envie. Je précise, parce que les réactions du genre "oui, mais alors l'auteur qui écrit l'histoire il a bien le droit de faire ce qu'il veut et nananère".

Oh que je vais aller prendre mon bain, moi.

Adieu. 
                      http://anotherworld.cowblog.fr/images/Niisamaaa3.jpg                                                                                      <= Tenez, lui, ce serait le premier à qui j'aurais envie de marcher sur le pied pour voir s'il réagit.

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