Parce que vous savez [ah non, c'est vrai, vous savez pas] que j'adore mettre des extraits de mes élucubrations non-philosophiques mais très fantasyques [c-à-d mon roman n°1 (oui, il en y a plusieurs...j'ai trop d'idées pour toutes les écrire, mais je m'y emploie)]...cette phrase ne veut rien dire...Bref. J'ai écrit ça hier soir, j'ai bien aimé, alors je publie.
Post-scriptum ante-lecturum : je ne sais pas si les non-initiés peuvent comprendre... après relecture, il apparaît que non. Navrée. Je voulais aussi dire à mes inombrables fans (...) que j'avais tué la maman d'Auxence (ledit Enéïs) et le frère de Lia (ladite Maëllia Leilan) dans la foulée.
{ Les soldats angéliques qui n'avaient pas été préposés à la coordination étaient restés derrière le gros de l'armée, attendant que leur aide soit requise.
- Je trouve terriblement angoissant de ne pas savoir ce qui se passe, soupira Onatel.
- Rien ne nous empêche d'aller voir.
- Aucun de vous ne bougera tant que personne ne nous l'aura demandé, tonna Balléan. Nous pourrions interférer avec la magie des sorcières.
- Et Maëllia Leilan nous en voudrait beaucoup, ajouta finement Uhalice.
- Ce n'est pas très grave, elle nous pardonnera si on envoie Enéïs, railla Onatel.
- Vous êtes priés de garder vos remarques spirituelles pour vous, décréta l'Ange en question.
- Allez, avoue…
- Avouer quoi ?
- Qu'elle te rend dingue.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- En même temps, je te comprends…elle si belle…si intelligente…si ensorcelante…
- Tellement captivante et si douce…renchérit Uhalice avec une ironie impalpable.
Ledit Enéïs avait beaucoup de mal à s'empêcher de rougir.
- Nous sommes amis, point.
La jeune génération angélique (c'est-à-dire les moins de deux milles ans) s'amusait bien. Alors que les plus vieux, eux, ne trouvaient pas ça drôle du tout, et préférèrent s'éloigner, laissant leur Prince dans une grande détresse.
- Mensonges et tromperies ! J'ai bien vu la façon dont tu la regardes, s'écria Métamnon.
- Est-ce que tu l'as déjà embrassée ?
- Nous savons tous que tu as failli l'épouser, quand tu étais en Avenin, déclara Onatel en guise de justification à l'incongrue demande.
Le silence se fit pesant, très pesant. L'intéressé cherchait un moyen de se sortir de cette galère.
- J'admets que j'ai demandé sa main à son père. Mais c'était avant de savoir qu'elle hériterait du trône d'Enym Arnen. Quant à savoir se je l'ai embrassée, ça ne vous regarde pas.
- Ah ah ! Tu ne nies pas !
- Oh vous me saoulez. Trouvez-vous une personne qui vous racontera sa vie amoureuse.
- Tu es la seule personne qui ait une vie amoureuse dans le Troisième Monde, Enéïs, remarqua Métamnon, un soupçon de mélancolie dans la voix.
C'était malheureusement l'évidence même. Un instant de silence douloureux plana sur l'assistance.
- D'accord…je reconnais les faits. Je l'ai embrassée.
Un mouvement d'amusement parcourut le cercle et de nombreuses claques anéantirent momentanément la sensibilité du dos de l'heureux soupirant.
- Est-ce qu'elle embrasse bien, au moins ?
- Essaie, tu verras.
- Si galamment proposé…}