J'ignore ce qu'il en ait des autres régions de France et de Navarre mais, dans notre brave ville de Grenoble, lorsque l'été vient, il vient avec ses potes les 35°C. Et encore, 35° c'était à 17h30. Pour vous donner un aperçu de la température actuelle, je dirais que mes deux frères sont encore dans la piscine et que ma mère à renoncé à son T-shirt. 

   C'est à cette époque de l'année que j'apprécie le plus d'habiter sur ma colline, au dessus de "la cuvette" comme on l'appelle. Parce que s'il fait déjà chaud en haut, l'air en bas est carrément irrespirable. Et je pèse mes mots. C'est un peu l'impression qu'on a en rentrant dans un bain bien chaud, un genre de gaz  lourd et humide qui vous entoure (à moins que l'humidite ne vienne des litres d'eau qui s'évaporent de vos intérieurs). Il y a un poid qui rend la respiration difficile, une lassitude des membres, une folle envie d'aller s'allonger sur l'herbe sous cet énorme arbre un peu plus loin (si, si, celui entre la voie de tram et la route).

   Vous l'aurez compris, je supporte mal la chaleur.

   Le plus chiant étant de dormir au choix avec le ventilateur qui fait un boucan du diable ou collé à vos draps. Après c'est une question de goût.

   Comme dirait le Gars-Immonde-qui-ne-va-pas-avoir-18-à son-bac-de-philo c'est le moment d'écouter les Quatre Saisons de Vivaldi. Ma préférée, c'est l'hiver, ça tombe bien.